Lors des travaux de construction, il arrive toujours un moment où l’on a besoin d’effectuer des tâches en hauteur. Par exemple, la pose de quelques lambris, la réparation d’une gouttière et bien d’autres aménagements exigeant une certaine altitude. Pour cela, les ouvriers mettent sur pied un assemblage de pièces généralement en bois formant un plancher élevé. Cet ouvrage porte le nom d’échafaudage. Il s’agit d’une construction temporaire indispensable dans des situations similaires à celles énoncées précédemment. Les plateformes de l’échafaudage sont variées, elles peuvent êtres sous forme de pont, de passerelle, et bien d’autres encore. Les planchers conçus en hauteur sont ensuite soutenus par une charpente qui peut être construite à base de différents matériaux (bois, aluminium, acier…). Ses utilisateurs sont le plus souvent des professionnels du métier, mais même des particuliers sont également en mesure de l’utiliser. Etant donné la variété de ces plateformes, on en distingue de nombreux types.
Les échafaudages sont de plusieurs types. Ceux-ci peuvent être regroupés dans deux principaux registres à savoir les échafaudages fixes et les échafaudages mobiles.
Les échafaudages fixes
Comme leur nom l’indique, ils regroupent l’ensemble d’échafaudages conçus pour être utilisés sans avoir à se déplacer. En d’autres termes, ce sont des constructions immobiles qui jouent leur rôle sans le facteur déplacement. Ces structures montées permettent de travailler en haute altitude durant une période relativement longue avec peu ou pas de déplacements. On en distingue plusieurs à l’instar de :
L’échafaudage standard à cadre tubulaire
Utilisé très fréquemment dans l’industrie de la construction, il était autrefois fait en bois, puis en acier. Mais aujourd’hui, c’est sa structure en aluminium qui est devenue la plus populaire. Certains modèles intègrent des échelons dans le cadre se trouvant à l’extrémité de la structure. D’autres comportent une échelle fixée aux cadres d’extrémité. Dans ce cas, les ouvriers accèdent à la plateforme élevée par le biais d’un portillon. Son avantage principal réside dans le fait qu’il est facile à assembler.
De plus, les travailleurs savent généralement comment l’utiliser avec possibilité de soulever manuellement ses composants. Cependant, il est nécessaire d’installer des cages de sécurité pour éviter tout risque d’accident.
L’échafaudage standard à cadre ouvert
Il est exactement comme l’échafaudage standard à cadre tubulaire. La seule différence qui peut être notée se trouve sur deux points. Tout d’abord, sa conception permet la circulation pédestre au niveau du sol. Il dispose de plateformes et d’étages intermédiaires facilitant la distribution de matériaux. Ce type d’échafaudage est utilisé par les maçons pour bénéficier d’une hauteur supérieure par étage.
L’échafaudage suspendu
Il s’agit d’une structure montée dont la plateforme de travail est suspendue à des murs ou au toit grâce à des cordes, de chaînes ou des câbles. Ceux-ci peuvent être réglables en fonction du niveau d’altitude souhaité. Les échafaudages suspendus sont le plus souvent sollicités pour des réparations, d’entretien et de peinture. Le fait que sa plateforme ait une longueur réglable est son principal avantage.
L’échafaudage en porte-à-faux
Il est constitué de montants qui reposent sur une série d’aiguilles extraites par des ouvertures dans le mur. Il est également constitué de poutres qui s’enfoncent dans le sol par des ouvertures. Son avantage réside dans le fait qu’il est utilisé lorsqu’il n’y a pas de sol ferme. Son usage est aussi adéquat pour effectuer des travaux dans des rues particulièrement fréquentées.
L’échafaudage à tubes et à brides
La structure montée est réglable de façon absolue aussi bien en hauteur qu’en largeur. Une échelle est fixée à une extrémité et permet d’accéder à la plateforme. Les composants qui soutiennent la plateforme sont rattachés les uns aux autres par des nœuds. Les brides (liens servant à retenir ou à relier) sont boulonnées à la structure.
L’échafaudage modulaire fixe
Ce sont des assemblages formant une variété de structures non rectangulaires, circulaires ou en forme de dôme. Sa conception dépend majoritairement de la qualité des travaux à effectuer et de la forme du bâtiment ou de la zone de construction.
L’échafaudage avec plateforme se déplaçant le long d’un mât
Ces plateformes sont de plus en plus utilisées dans l’industrie de la maçonnerie. Elles sont adéquates pour des projets de moyenne ou grande hauteur. Idéales pour les poses de bardage (revêtement de façade fait à base de pièces de matériaux divers), de fenêtres, de cloison sèche, etc.
Dans le cas des projets de hauteur beaucoup plus importante, il est possible de les amarrer à la structure à intervalles réguliers. Les plateformes de travail se mouvant le long d’un mât peuvent être soit des tours indépendantes, soit des tours multiples jumelées. Cette plateforme se déplace sur le mât à l’aide d’un moteur fonctionnant grâce à de l’essence ou de l’énergie électrique. Le mécanisme de levage comporte un système de sécurité qui permet d’éviter que la plateforme ne descende accidentellement. La plateforme peut être réglable à la hauteur désirée.
L’échafaudage sur tourelle
L’échafaudage en entier peut être soulevé aisément, permettant aux ouvriers de travailler à une hauteur confortable. La base de la tourelle est fixée sur le sol, offrant au système entier une stabilité importante. Ce système s’appelle le treuil. C’est un appareil de levage composé d’un cylindre que l’on fait tourner sur son axe et autour duquel s’enroule un câble.
Les échafaudages mobiles
Ce sont des structures déjà montées et équipées de mécanismes permettant leur maniabilité et leur mobilité. Ils sont généralement utilisés pour les travaux répétitifs comme la ventilation, la peinture, l’électricité, etc. Il existe plusieurs types d’échafaudage mobile parmi lesquels :
L’échafaudage roulant
Ce type de structure est toujours équipé d’un moyen permettant sa mobilité. Cela peut être des roues ou des roulettes. L’échafaudage à roulette est plus approprié sur une surface lisse, surtout à l’intérieur des bâtiments. Les roulettes sont munies d’un système de freinage.
L’échafaudage à roues est utilisé pour installer les bardages en tôle sur les bâtiments industriels. Le sol sur lequel se déplace ce genre d’échafaudage doit être bien compacté et lisse. Ce type d’échafaudage doit toujours reposer sur ses vérins de stabilité lors que les ouvriers sont sur la plateforme. C’est l’échafaudage idéal aussi pour la réalisation de des travaux de jardin, comme l’élagage des arbres ou l’abattage.
L’échafaudage pliant
Bien qu’il soit équipé de roulettes lui aussi, il s’avère qu’il soit également léger et aisément réglable en hauteur. En outre, il se démonte en composants que l’on transporte facilement d’une tâche à l’autre. Cet échafaudage doit être utilisé sur une surface lisse et assez solide. Les échafaudages pliants ne sont pas conçus pour transporter de lourdes charges.
L’échafaudage modulaire mobile
Ce type de structure est fait en aluminium. Il est structuré sur une base rigide équipée de roulettes et d’un système de freinage. Les modules sont reliés entre eux avec des joints en aluminium. La durabilité de l’échafaudage est améliorée par des entretoises (pièces servant à relier des composants dans un écartement fixe). Il est assez facile à déplacer sur la surface de travail. C’est un échafaudage prêt à l’emploi.
In fine, les échafaudages sont des structures permettant aux ouvriers de mettre à profit leurs compétences sur différents types de surfaces. Qu’ils soient fixes ou mobiles, chacun d’eux possède des atouts notables sur la gestion du matériel ou les conditions de travail. Bien que certains soient plus avantageux que d’autres, les échafaudages permettent indéniablement la réalisation de chefs-d’œuvre. Il est tout de même important de noter de l’usage que chaque échafaudage demande de la prudence. En effet, des consignes de sécurité doivent être respectées scrupuleusement tant au niveau de l’assemblage que de l’usage.